Quand Vivien raconte....
Deux masses
d'air balisées en local d'Oloron en début
d'après midi...
24 avril 2004
C’est suffisamment rare pour être noté. En ce
début d’après midi, il y a avait 2 masses d’air
distinctes. Celle de la plaine, où le brouillard avait
régné toute la matinée, et celle du 1er
chaînon, plus sèche avec déjà des cumulus.
Lorsque les premières nuelles sont apparues, elles
étaient 150 mètres plus bas en plaine. Pendant un petit
moment après de largage, cela a donné de jolis effets de
nuages, lorsqu’on spiralait dans la bonne masse d’air.
Bien entendu c’est la masse d’air de la plaine qui a fini par gagner,
poussée par un vent de nord-est. Ensuite, les plafonds sont
lentement montés, trop lentement au goût des voyageurs
pressés. 1300m QNH, c’est un peu juste lorsqu’à Escuret
la pompe visible suivante est au delà de la vallée de
Ferrière, avec un relief emballé. Comme il y a des
nuelles sur la route, on tente le coup, pour finalement
raccrocher à 800 mètres sur le coté orienté
au vent de la vallée de Ferrière. Cette première
gamelle incite à la prudence, mais de l’autre coté de la
vallée les cumulus sont joufflus. C’est après Lourdes que
ça se gâte de nouveau. Plafond étalé le long
du relief et pas d’indication de pompe valable avant Bagnères.
Dommage, la radio donne de belles conditions encore plus à
l’Est. On arrêtera donc les frais après s’être remis
de la 2eme gamelle sur le village au doux nom d’Arrodets-ez-Angles, non
loin des Angles (en Bigorre, rien à voir avec la station de ski
du Capcir) dominé par sa forteresse.
Le retour avec 15 km/h de vent arrière sera plus facile, mais la
masse d’air humide a progressé, et seuls les trous de soleil
sont excellent. C’est même une règle. Dans le gris, vise
la verticale de la tache ensoleillée et hop, ça part. La
crête des Picoulets au sud de St Pée de Bigorre
n’échappe pas à la règle. Dommage que le plafond
soit si bas.