Quand Florian raconte...
Opération photos

24 avril 2004

Pas vraiment de quoi se mettre une alerte avant de décoller. Mais après avoir croisé Benoît en ville le jeudi, celui ci exprimait son envie de revoler, surtout après vécu la frustration de voir une journée d’onde depuis le sol. « Mon pauvre, c’est pas compliqué : samedi tu te pointes à 9h30, on sort les planeurs, le remorqueur et le tracteur, on prépare et on met en piste, et on y va ».

matin


Donc le 24 en question, Benoît est ponctuel : nous sortons tous les planeurs (oui, tout a volé ce jour là !) et nous mettons en piste. Benoît sera le premier à partir en twin pour un vol de contrôle, sous un cumulus de l’inversion de nuit, à 550 m sol. Je le suis, puis Vivien arrive, puis Benoît redécolle en pégase, et  Pierre d’esquiulle fraîchement lâché en astir. Nous tournicotons un long moment dans des bulles qui s’améliorent peu à peu le long de la pente, et atteignons 1300m sol au maximum après de longs efforts pour rester en l’air. Pierre nous quitte au bout d’une heure trente. J’ouvre la marche à Benoît en direction de l’est, mais nous n’irons pas plus loin que le Rey, car les nouvelles de Vivien du côté de Lourdes ne sont pas encourageantes et les cumulus s’espacent, disparaissent après le Rey.

en route

C’est à ce moment là que le Libelle se pointe, avec Bernard aux commandes.   

  libelle

Le vent à tourné au nord, et les pentes nord du mail d’Arrouy et du Roumendares marchent remarquablement bien. Nous pouvons transiter de l’arrête rocheuse du Roumendares jusqu’à Arudy en passant au dessus de Marie Blanque sans perdre le moindre mètre !

Mine de rien, l’après midi est bien avancée. Il est presque 18h lorsque nous décidons d’aller voir des nuelles en formation  sur la plaine : l’air est stable, les pompes larges et on monte facilement. Nous décidons alors d’organiser une petite séance de photo !

Ici c’est Benoît qui m’a pris :

pegase


et là c’est moi qui ait photographié Benoît (merci le zoom !)

pat1pat5


Avec Bernard, nous sommes bien décidé à rester en l’air jusqu’à plus soif. Vivien va se poser, mais les pentes donnent encore un peu. De plus, un front passe et des mouvements d’air se créent.
Après 20 heures nous spiralons encore dans du +1/+2 bien large et bien stable. Les planeurs sont tantôt blanc, tantôt oranges ou jaunes vifs, le spectacle est magnifique :

coucher1
  coucher2
coucher13


après avoir pris une bonne quinzaine de photos, et gagné dans tout ça quelques dizaines de mètres, nous mettons un cap ouest, pile face au soleil couchant :
cap à l'ouest

et nous nous dirigeons vers un cumulus, au dessus duquel nous pourrons faire quelques tours dans un +0.5, avant qu’il ne disparaisse :

patrouille

Même les bonnes choses ont une fin …. Il va falloir aller se poser, avec le soleil dans le dos :

soleil dans le dos

Nous atterrissons tour à tour, après 5 heures de vol pour Bernard, 6h30 pour Benoît et 7h30 pour moi même.

Ok, on vous l’avoue ….. on préparait le plan photo depuis longtemps ! histoire d’occuper intelligemment la toile....
 



photos par Benoît Castet. et Florian Breuil.
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