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Juillet 2020,
la bière est également bonne à Luchon.
Dimanche, météo prometteuse, nous sommes 3 pilotes prêts à partir faces sud, Pierre partira en pégase , je devais partir en en solo en pégase également, mais il ne reste que l’Astir pour Daniel, donc on se prend le Janus, et puis il se passe toujours quelque chose d’intéressant quand nous volons ensemble ( le dernier vol ayant été réalisé avec l’antenne de compensation mal positionnée et un vario des plus Marseillais, tourné Castejon et non sans quelques difficultés).
Pierre part le premier, on part tôt, on devrait ramper un peu au début, en Janus on se largue sur la crête frontière, ça fonctionne coté Français mais on pousse un peu plus loin par précaution. Les premiers km espagnols sont faciles car c’est allumé comme disent les luchonnais. On enchaîne sur le Mont Perdu.
Passage à la Munia sans problème, pour la suite on cheminera sur une ligne passant au Nord de Posets et Aneto en milieu de chaîne, les plafonds oscillent entre 3300 et 3700 m. Nous avions prévu de tourner sur St Maurici, c’est la reprise post covid, mais une météo facile nous incite à pousser jusqu’aux portes de l’Andorre.
La masse d’air est un peu particulière avec des plafonds variables et un début de confluence au nord de l’Aneto, les pompes ne sont pas très homogènes, (faut s’en occuper comme dirait Pierre). Pour le retour on suit une parallèle à la trace initiale mais légèrement plus au Nord. Tout ce passe bien jusqu’à l’Aneto, Pierre nous signale à la radio de replonger au sud après l’Aneto, en entend la recommandation mais notre axe plus au nord est bien balisé et cela semble prometteur pour la branche retour.
Passé l’Aneto on dérive au nord en prenant le cap du pic d’Hourgade, pic d’Estos, malheureusement pas grand-chose sous les barbules et Pan! on se retrouve vite sous la crête frontière, on s’accroche aux pentes mais du mauvais coté ça marche moins bien.
A 2500m on prend la décision de dégager, direction Luchon. On doit contourner le pic de Bardelade, passé ce pic il nous reste encore le col de Peyresourde, en bon Oloronais on ne connaît pas le coin et on demande conseil aux Luchonnais. Le col est à 1600m, on passe 300 m au dessus et puis Luchon, ou l'on trouve quelques varios mais on a un peu notre dose , on se pose.
ça pompe encore en faces Sud en arrière plan.
Super accueil des
Luchonnais, y a plein de jeunes (on n'a pas l’habitude ) on
retrouve Jean Luc Verit qui fait de l’instruction, la bière
est bonne, on va même chercher des pizzas grand luxe
(inimaginable à Castéjon...) Posé 17h30, nos braves
dépanneurs (Pierre et Michel) arriveront à 21h30. Ce sera
retour maison à 2h du mat et 8h30 au boulot :).
Discussions post vol, nos messages radio étaient peu audibles. En connaissant les lieux, il y avait de quoi se refaire sur Luchon, dans le message radio de Pierre pendant le vol il fallait comprendre cap sur Castejon tres fortement recommandé passé l’Aneto. Pierre nous expliquera que les barbules suivies étaient plus des résidus des pompes faces sud , Benoit que notre cheminement doit être conditionné à une altitude suffisante pour repasser coté Espagnol.
Voilà encore une bonne expérience.
Biblio: autre experience de piègeage en face nord ( juin 2015)
la bière est également bonne à Luchon.
Dimanche, météo prometteuse, nous sommes 3 pilotes prêts à partir faces sud, Pierre partira en pégase , je devais partir en en solo en pégase également, mais il ne reste que l’Astir pour Daniel, donc on se prend le Janus, et puis il se passe toujours quelque chose d’intéressant quand nous volons ensemble ( le dernier vol ayant été réalisé avec l’antenne de compensation mal positionnée et un vario des plus Marseillais, tourné Castejon et non sans quelques difficultés).
Pierre part le premier, on part tôt, on devrait ramper un peu au début, en Janus on se largue sur la crête frontière, ça fonctionne coté Français mais on pousse un peu plus loin par précaution. Les premiers km espagnols sont faciles car c’est allumé comme disent les luchonnais. On enchaîne sur le Mont Perdu.
Passage à la Munia sans problème, pour la suite on cheminera sur une ligne passant au Nord de Posets et Aneto en milieu de chaîne, les plafonds oscillent entre 3300 et 3700 m. Nous avions prévu de tourner sur St Maurici, c’est la reprise post covid, mais une météo facile nous incite à pousser jusqu’aux portes de l’Andorre.
La masse d’air est un peu particulière avec des plafonds variables et un début de confluence au nord de l’Aneto, les pompes ne sont pas très homogènes, (faut s’en occuper comme dirait Pierre). Pour le retour on suit une parallèle à la trace initiale mais légèrement plus au Nord. Tout ce passe bien jusqu’à l’Aneto, Pierre nous signale à la radio de replonger au sud après l’Aneto, en entend la recommandation mais notre axe plus au nord est bien balisé et cela semble prometteur pour la branche retour.
Passé l’Aneto on dérive au nord en prenant le cap du pic d’Hourgade, pic d’Estos, malheureusement pas grand-chose sous les barbules et Pan! on se retrouve vite sous la crête frontière, on s’accroche aux pentes mais du mauvais coté ça marche moins bien.
A 2500m on prend la décision de dégager, direction Luchon. On doit contourner le pic de Bardelade, passé ce pic il nous reste encore le col de Peyresourde, en bon Oloronais on ne connaît pas le coin et on demande conseil aux Luchonnais. Le col est à 1600m, on passe 300 m au dessus et puis Luchon, ou l'on trouve quelques varios mais on a un peu notre dose , on se pose.
ça pompe encore en faces Sud en arrière plan.
Discussions post vol, nos messages radio étaient peu audibles. En connaissant les lieux, il y avait de quoi se refaire sur Luchon, dans le message radio de Pierre pendant le vol il fallait comprendre cap sur Castejon tres fortement recommandé passé l’Aneto. Pierre nous expliquera que les barbules suivies étaient plus des résidus des pompes faces sud , Benoit que notre cheminement doit être conditionné à une altitude suffisante pour repasser coté Espagnol.
Voilà encore une bonne expérience.
Biblio: autre experience de piègeage en face nord ( juin 2015)
