Vol en faces sud au départ
d'Oloron, attention au retour.
En
vol coté sud, bien surveiller les faces nord
si régime de
NO.
Hier
les conditions météo devaient être meilleures
qu'aujourd'hui, mais l'humidité de basses couches est
restée coincée sur le piémont, et les cumulus ont
attendu 18h00 pour faire une
belle apparition au Nord du terrain.
Ce
matin, le relief est cumulifié en face sud dès 9h00. Cela
est cohérent avec l'annonce d'une congestification suivie
d'orages sur le relief en milieu d'après midi. Détail
important, la modélisation fraiche ne donne pas d'orage à
l'Ouest de la vallée d'Ossau. Bertrand qui a bien analysé
la situation est au terrain vers 11h30 et je ne sais si
c'est le pronostic météo de l'avant veille, mais personne
n'y a encore pointé son nez. Coup de fil, et nous voilà
décollant tous deux en Janus à 14h00, pour une virée sur
le relief dont on sait qu'elle sera brève, car en plaine
une perturbation s'annonce demain et en basses couches
c'est de l'air qui arrive de l'océan. Cela risque de se
fermer. En altitude le vent est plutôt Ouest, comme en
témoignent les têtes de cumulus du relief, pas de
débordement de cunimbe à redouter sur Oloron.
En route pour le relief
Pas de
chance, le bon vieil Echo Romeo est trop chargé en
carburant, Il est 50 kg trop lourd pour être efficace. On
est obligé de zigzaguer voir de faire un 360 pour aborder
le relief espéré intéressant à une altitude suffisante. On
monte dans l'huile, ce qui n'aide pas, explore sans succès
la face Sud-Ouest du Sesques (on est trop bas) et arrive
100 mètres au-dessus du col de la Nabe sur crête Nord-Sud
descendant des Pics Rouges vers Cette-Eygun. Il y a des
vautours en spirale au dessus, on enroule et on fait
doucement le plafond à près de 3000m avant de traverser
vers la Collarada. On est seuls en l'air, pas d'info sur
l'évolution météo possible par radio. Il faut donc garder
un œil vers la plaine. La voie vers le Canyon
d'Ordesa est belle, mais cela congestifie bien, et là bas
à l'Est de la Montanesa c'est complètement noir. On ne
traine pas à Broto, retour en longeant les reliefs
calcaires ou chaque tache de soleil donne de puissants
varios, jusqu'à la Forca. En basse couches, le retour par
le milieu de la vallée d'Aspe est encore assuré, on rentre
avant qu'il ne le soit plus, pour trouver un ciel
cristallin sur la plaine mais des cumulus trop foireux
pour envisager les prolongations tardives. Jolie ballade
inespérée.
Lac
d'Aestens et Visaurin, sur fond de plaine de Jaca
A
droite Biescas. Notez à gauche la formation de nuelles
basses dès le Pelopin. Pas bon signe
Canyon
d'Ordesa.
Un plafond plus bas est habituel au sud du Mont Perdu. On
aperçoit des nuages très bas en face Nord de Cotiella.
Cap
retour en longeant les falaises de la Partacua
Le
Somport. Le passage vers la plaine n'est pas fermé, et
sans difficulté si départ de la frontière au plafond qui
est à 3000 mètres. Si cela se bouchait ce serait
atterrissage à Jaca.
Plus
à l'Ouest, passage impossible, car on ne sait pas comment
c'est au nord de cette crème chantilly qui emballe la
crête à l'Ouest de l'Anie
Au
centre de l'image, les aiguilles d'Ansabère et le lac
d'Acherito
Passage
"on
Top" pour le fun
on
ne perdra jamais la vue du sol
Arrivée
sur la plaine où on évite de s'éloigner vers l'Est, car
les cumulus sont trompeurs. Peu d'énergie en dessous
Deux heures plus tard le
passage de retour était fermé