Villacastin 2012, 1ere semaine
Samedi 7 juillet 2012
Pause
à Eslava, entre Sangüesa et Olite
Après une
route sans difficulté particulière (pas de crevaison cette
année), on arrive à Villacastin pour découvrir le point de
vue du nouvel exploitant de l’aérodrome : utilisation d’une
partie de la piste d’origine seulement (pourquoi entretenir le
reste pour un Cessna et des ULM ?). L’extrémité sud de la piste,
autrement dit la bande d’accélération pour décoller est
cependant tondue, mais de travers: e tracteur a suivi la
clotûre qui est diagonale para rapport à l’axe. C’est la
première fois que je vois une tondue en piste courbe. Le
balisage de la piste nord sud a disparu, celui de la partie sud
de la piste 30 aussi. Le taxiway n’est pas tondu non plus, c’est
Chardon country.
Dimanche
8 juillet
Le décollage le plus tardif, mais assumé, depuis que je
fréquente l’Espagne, 16 heures. Le montage s’est fait au
calme, et tout est bleu, ce qui n’est guère excitant.
La
piste vue du ciel. Un seuil a été marqué au croisement des
deux pistes. La piste 20-02 n’est plus active, seule la 30-12
est entretenue et balisée. A gauche de l’image, on aperçoit
des traces d’une activité de rangement, consistant à détruire
quelques ruines et empiler les traverses de chemin de fer
stockées là depuis des années.
Les
thermiques plafonnent à 2400m quand ils le veulent bien. On
est plutôt au maximum à 2000m, avec des gouttières suivies de
raccrochages à 1600 mètres, ce qui n’est pas haut par rapport
au plateau castillan situé à 1100 mètres d’altitude.
L’atmosphère est cristalline, l’air sec est favorable aux
départs de feux.
Ventilateurs
et planeurs, symbole Castillan…
Incendie
à l’Est du lotissement Voltoya près de l’autoroute Madrid-La
Corogne
Trois heures de vol local, à peine élargi. 16Km à l’Est, autant à
l’ouest. 94 Km parcourus quand même.
La pensée du jour de déballage de remorque:
Dans la marine on fait des noeuds
facile à défaire, pas en aviation.
Lundi 9 juillet.
Tout est
bleu jusqu’à 14 heures. Le matin les ventilateurs indiquent un
vent de sud sur la crête, ce qui laisse présager une
confluence coté plaine. Le modèle météo allemand donne 2400
mètres max, un peu mieux sous la confluence. Le modèle est
pris sur le fait : sous la confluence pressentie le matin,
(verticale terrain, qui dit mieux ?) il y aura 3900 mètres de
plafond, exploitable en totalité brièvement seulement au delà
d’Avila, pour cause de zones liées à l’aéroport de Madrid. En
ondulette, le vent est fort en altitude, ça monte à 4000
mètres dans la fraîcheur sous le vent de la crête de
Villatoro. Les branches sur la Guadarrama sont
impressionnantes, à l’aller comme le retour. Ligne droite sur
des kilomètres, parfois +5 m/s pendant 30 secondes. Inutile
d’enrouler, on est au plafond légal. On se demande même si
l’on ne va pas devoir sortir les AF pour rester légal.
Sur la
Guadarrama
Viré San Esteban de Gormaz avant de pousser à 20 km a l’ouest du
terrain.
A la verticale de Segovie, on croise un A320 d’Iberia, il n’est
pas loin au-dessus , et incontestablement sous les bases des
nuages, qui sont probablement au-dessus de 4000 mètres. Ségovie
est pratiquement sur une vent arrière pour les pistes orientées
Nord Sud de Barajas.
Pas de
doute sur le nom de la compagnie. L’angle de la photo
montre bien que l’espacement vertical est significatif,
mais motive quant aux respect des plafonds autorisés
Avant
de se poser on passe voir la parcelle brûlée hier. Le
lotissement voisin a eu chaud.
408
bornes en ayant décollé à 15 heures (une rupture de câble
de treuil, = 30 minutes perdues).
Ce soir la partie amont de la piste n’est toujours pas tondue.
Mañana ? Par contre, l’eau est revenue. Le robinet fuyard qui
vidait le réseau a été découvert, et la pompe d’alimentation a
pu être remise en fonctionnement. Miracle, on va pouvoir
ballaster.
Les alexandrins du jour :
Le modèle hélas ne donne qu’une
tendance
Il
ne sait où se trouvera la confluence
Mardi 10 juillet
mise
en piste du Janus. Ce n’est pas une illusion d’optique, la
tonte est courbe.
La méteo est conforme à ce qu’elle était annoncée pour… hier.
Toujours du vent en altitude, et cette fois-ci les ventilos
indiquent une direction Nord-Ouest en basses couches. Pas bon : la
confluence, si elle existe sera du mauvais coté. Depuis ce matin,
la voiture de piste, une japonaise vouée à la ferraille mais dont
le moteur tourne encore, fait un bruit bizarre. Lorsqu’elle
remonte les câbles de treuillage, on l’entend de loin. Un cylindre
a été désactivé pour cause de fuite d’eau dans l’huile (elle
consomme plus d’eau que son chauffeur dans le cagnard), elle
tourne donc sur trois pattes, et chauffe moins. C’est solide le
vieux matos japonais. Premier cumulus tard, et ensuite incidents
de treuillage et autres pépins. Le pégase d’Oloron, qui n’a pas
accroché après la treuillée, se pose train rentré, ce qui pardonne
sur une piste herbue et humide comme à Oloron, un peu moins sur
les chardonnacées caillouteuses villacastines. Les hurlements des
spectateurs (il y avait du monde en piste) à la radio n’ont servi
à rien : le pégase n’avait plus de radio semble-t-il. Probablement
le raccord du haut-parleur foireux. Les raccords de hp ne sont pas
sujets à JAR et autres règles Veritas. On n’en demande pas tant,
mais il faut reconnaître que le pépin aurait peut-être facilement
pu être évité. On est à la merci de pas grand chose. Le pégase
volera ventre rayé, et sans trappes de train. Ensuite le câble
restant est emporté par la treuillée d’un bi-place. Parfois, au
déroulage, une superposition malheureuse et hop, lors de la
treuillée, on voit les deuxième câble partir au galop !
Cette superposition se produit si le déroulage n’est pas
rigoureusement droit, ce qui n’est point évident sur une bande de
terrain tondue en courbe. Quatre cassures à réparer. Cela se
répare bien, un câble, on fait des épissures remarquables de
solidité. Cela re-pète ailleurs, mais jamais sur une épissure.
Chaque casse génère du retard, et s’il y a quatre réparations à
faire sur le même incident, les treuillées se poursuivent avec le
câble restant, à un rythme bien évidemment réduit. La météo est au
thermique pur, déjà les 1er motoplaneurs décollés vers 13 heures
se posent quand je décolle vers 15 heures. Pas bon signe.
Accrochage facile après la treuillée, tentative vers l’Est,
gamelle. Ça frétille à partir de 2000 mètres, pas moyen de faire
un tour complet. Parfois une grosse bulle puissante permet d’aller
plus haut, mais l’absence de cumulus pour en baliser la position
rend son repérage aléatoire. Pour moi, cela se solde par un
raccrochage en tour de piste train sorti à 200 mètres sol, puis du
farfouillage à distance raisonnable du terrain, sans arriver à
monter assez pour un départ en circuit, ce que certains arriveront
à faire néanmoins. Lassé, je pose le planeur après une heure et
quarante minutes de vol, une sorte de record de courtesse de vol
en ce qui me concerne en Castille. Le palm enregistre 51 km
parcourus, pas de quoi pavoiser si on compare avec la veille.
Faire du sur-place dans de l’air frétillant sans passer dans la
couche supérieure, avec risque permanent d’aller au tas ne me
convient décidément pas.
Pas sorti une seule fois l’appareil photo, pas d’image donc de ce
vol sans intérêt aucun. La vue depuis le nord des lacs, au travers
des éoliennes aurait peut-être présenté un quelconque intérêt.
Bonne nouvelle, la visite du président de l’association vélivole
au maire de Villacastin a eu pour effet l’envoi d’un tracteur, qui
moyennant finance va tondre les chardons.
Au retour je tape la causette avec les guetteurs du mirador. En
trois jours, trois départs de feu !
Cette année, il fait plus sec que d’habitude. Le feu d’hier était
plus petit que celui d’avant-hier, celui du jour, à Cantalejo
semble important.
La mort de Disco
Disco était devenu la mascotte de début juillet à Villacastin. Un
petit ratier débonnaire, pas un agressif, qui passait sa journée
au pied de l’arbre à palabre, un splendide chêne vert qui donne de
l’ombre à la pause casse croûte avant le décollage. Le genre
d’animal à qui on va volontiers gratter le ventre et qui en est
ravi. Logé en ville près du couvent des clarisses, il avait
l’habitude de faire son petit tour matinal dans le quartier avant
de monter au terrain. Lundi, jour de marché, il a probablement
levé la patte sur une caissette de commerçant, et s’est pris un
coup de pied assassin de la part du propriétaire de la caissette
compissée. J’écris « probablement » car l’affaire s’est déroulée
sans témoin, ou s’il yen a eut, aucun cafteur auprès de Mireille,
sa maîtresse. Disco a fait une hémorragie interne, et son état
comateux l’a conduit au paradis des chiens débonnaires. Tristesse
dans l’équipe d’Arcachon.
Mercredi 11 juillet
Ce matin grand ciel bleu, mais on ne voit pas d’inversion basse.
Le 1er cumulus apparaît sur la sierra vers 11 heures à vue
de nez à 3000 m, et les ventilateurs prédisent une
confluence de l’autre coté des éoliennes, elle y sera. Une
batterie d’éoliennes, ç’est plus fin qu’un modèle numérique
tournant sur un ordinateur situé à 2000 km de Villacastin.
La pompe de départ est en haut de la treuillée. Câble largué, 2m/s
magiques. Ensuite on atteint 2500 mètres, au sud du village,
et on plonge vers les cumulus de la confluence qui sont sur la
2eme ligne d’éoliennes. On avance sans jamais faire le plafond
technique, car il faut respecter le plafond légal, plancher de la
zone de Madrid. Arrivé à la limite de la zone, on peut enfin
constater que la base des nuages est à 3200 mètres. Les cumulus
deviennent joufflus, les plages d’ombre vers l’Ouest deviennent
plus grandes. Il ne faut pas traîner. Au delà de Gredos, le
plafond baisse, la sierra de Bejar touche les nuages.
Gredos, à
l’extrémité de la confluence, lieu de naissance de ce qui se se
tranformera en cunimbe un peu plus tard
La Sierra de Bejar gratte les nuages
L’évolution
est nette mais point trop rapide. On arrête de jouer à El Barco
de Avila, et on revient par le même chemin, coté sud de la
confluence, pour deux raisons :
-Cela paraît plus brumeux sous les cumulus situés sur la route
directe par le Puerto de Villatoro.
-Les planeurs qui y sont semblent avancer lentement. Partis bien
avant, ils ont arrêté la promenade à Villatoro.
Cap
retour. La plaine d’Avila à Gauche, la Sierra Paramera au
centre. La route optimale passe à droite coté soleil
La branche
retour se fait vite, suffisamment pour poursuivre vers la
Guadarrama, pendant que cela noircit franchement dans la plaine
d’Avila. La pluie y faisant son apparition, l’alerte radio est
donnée, le charme est rompu. Juste le temps d’aller virer au Km
60, sur la crête à mi-chemin entre la Salceda et Somosierra, et
de revenir se poser alors qu’un rideau de pluie zébré d’éclairs
est visible à l’Est d’Avila,
L’orage
est déjà à l’ouest d’Avila, il est temps de se poser, car il
dérive inexorablement vers le terrain.
Les planeurs
seront au parking avant la pluie, ouf, et surtout avant que ça
ne tourne franchement à l’orage. 366 Km en 4 heures, on ne va
pas pleurer. Marcus, en Janus motorisé et avec qui j’ai fait la
branche vers El Barco, est allé virer ensuite à Soria, mais au
retour s’est trouvé coincé par la ligne d’orages. Qu’à cela ne
tienne, sortie du moteur, slalom entre les rideaux de pluie et
attente vers Tordesillas, sous cumulus hors zone orageuse. Il se
posera au couchant après 9 heures de vol, dont seulement 1h30 au
moteur.
Jeudi 12 juillet
On décolle tard, LE rare cumulus de la Guadarrama est apparu tard,
mais haut. Départ en thermique pur vers San Raphaël, mais le vent
d’Ouest est marqué, et au Nord-Est de la Salceda, plus rien
d’exploitable. On glandera un moment coté sud de la Salceda, dans
des thermiques dérivant franchement vers le mauvais coté de la
sierra, tout en essayant de cadrer une photo de planeur sur
fond de thermique humainement provoqué, loin vers l’Est.
Incendie
sur la plaine, une cinquantaine de kilomètres au nord de
l’aéroport de Madrid. La fumée arrive à percer l’inversion.
Le seul planeur qui tentera une bretelle vers Aylon, en reviendra
sur remorque, vérifiant au passage la posabilité du terrain ULM
d’Arcones.
Pas
réussi à lire le nom de la compagie à laquelle appartient ce
superbe A340
On joue à «
photographie le liner », avant de rentrer en local jouer à «
vole paquet de gâteau » Une expérience amusante consistant à
balancer le paquet de gâteaux usagé dans la pompe pour voir ce
qu’il devient. Pour les ayatollahs de la réglementation
aérienne, je précise qu’un paquet de galettes St Sauveur, c’est
entièrement biodégradable. L’impact écologique est donc nul. Je
défenestre mon emballage, et j’avance de 10 bornes sans rien
trouver, cap retour vers le terrain, belle pompe bien joufflue,
et que vois-je frétillant dans son noyau ? Le paquet de gâteaux.
Il en faut peu pour éclater de rire dans le planeur, après un
vol médiocre selon les critères castillans : 170 bornes
parcourues.
Surveillance
incendie : le mirador de Villacastin. Une alerte précoce
permet une intervention rapide
Les guetteurs s’y relaient de la fin de la matinée au
couchant.
Vendredi 13 juillet
Tempête de
ciel bleu. 11° le matin, et peu d’espoir d’amélioration. On se
fait catapulter sans retomber immédiatement, ce qui ma foi
permet un vol local en toute sécurité. Seulement voilà, le vol
local à Villacastin, ça me gonfle un peu. Avec un plafond des
thermiques situé à 1900 mètres (ça va monter - tu parles
!) et un vent de 30 km/h au sommet, la promenade va être
fatigante. 1700 mètres au Km 15, tentative de retour, 1300
mètres au Km 6, sous le vent, génial. Dois-je rappeler que le
terrain est à 1100 mètres d’altitude ?
Pour les lecteurs peu au fait de
la pratique vélivole, une petite explication s’impose. Un
planeur n’a pas de moteur. Il descend donc toujours par
rapport à la masse d’air. Si la masse d’air monte plus vite
que le planeur ne chute par rapport à elle, le planeur
monte. Les ascendances sont de deux types :
-Thermique
: le soleil chauffe et des bulles d’air chaud se forment à
la surface. Si rien ne vient les contrarier, ces bulles
montent haut, et leur sommet est balisé par un cumulus,
lorsqu’elles contiennent assez d’humidité qui condense alors
avec le refroidissement de la colonne d’air chaud.
-Dynamique
: la masse d’air en mouvement butte contre un relief, elle
est poussée vers le haut.
Tout
ce qui monte finit par redescendre. Sous le vent de
l’ascendance on trouve des descendances, que les vélivoles
baptisent dégueulantes.
Si
le planeur ne trouve pas de zone ascendante, son pilote doit
trouver une zone posable, si possible suffisamment homogène
pour ne pas casser la machine, car un planeur, avec ses
ailes de 16 mètres d’envergure, c’est fragile. A 200 mètres
d’altitude, un planeur moderne peu espérer, en air calme,
avoir 6 km d’autonomie avant de toucher le sol. S’il
rencontre une zone dégueulante, le retour à la terre ferme
sera rapide, et il a intérêt a bien anticiper sur quelle
zone il va se poser.
Dans les planeurs qui se sont maintenus plus haut (y en
a), les paris sont ouverts pour savoir dans quel champ DI et FK
vont se vautrer. La bagarre est sévère. On va avoir deux
planeurs au tas. Positivons, le dépannage ne sera pas lointain.
A 14 heures 30, rien n’est perdu. Le soleil tape et des bulles
se forment, même si elles ne montent pas haut. On s’accroche à
la moindre bulle montante, ¾ de tour dans le « plus », un quart
dans le « moins » et turbulent de surcroît, tout en cherchant
des champs posables. il y en a plein dans le secteur, mais la
plupart sont planté d’UN chêne vert en plein milieu, et la plus
belle surface proche d’un village et d’une route carrossable,
est hersée finement. Enfin une bulle suffisante nous
propulse assez haut pour viser le terrain de départ. Les deux
monoplaces rentreront la queue basse, ouf, objectif piscine.
Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Retenant la leçon,
Pierre et son élève mettent le cap en Janus (c’est un bi-place)
vers l’Ouest, espérant que sa fétiche bosse verte lui ouvrira la
porte de la Paramera. Mauvaise analyse, le vent est fort et mal
orienté. Il se vautre au terrain ULM de El Fresno, à l’Ouest
d’Avila. Adieu piscine, bonjour le démontage du Janus par 32° et
20 Knts de vent (et pas bon pour une tendinite naissante, malgré
une hydratation adéquate). Pierre a donc fait autant de
kilomètres que nous (38km), en aller simple. Brillante journée :
on a failli avoir tout le parc vélivole d’Oloron éparpillé dans
le blé castillan.
Dépannage
à El Fresno
Samedi 14 juillet.
De mal en pire.
Cette nuit un front est passé. Stratus bas le matin. Ce genre de
situation peut donner de chouettes cumulus l’après midi, mais là,
les quelques cumulus issus des stratus du matin disparaissent
vite, et c’est reparti pour du thermique pur, avec un vent fort,
probablement très fort en altitude. Le décollage au treuil, cela
peut se solder par un atterrissage dans les 10 minutes qui
suivent, si on ne trouve pas une ascendance après le largage.
Question de chance. En 10 minutes chrono je suis de retour au
parking, sans aucune envie de me taper une remise en piste pour un
départ aussi aléatoire. Une à dix minutes de vol pour 8
heures de présence, le ratio devient détestable, il est temps de
rentrer à la maison.
Pendant ce
temps, ces dames sont allé voir ce que devenait Campolara,
souvenirs souvenirs.
le
point d'eau (!) de Campolara
C’est
ce qui manque à Villacastin : une zone de camping dans la
nature.
Pour les vélivoles, le terrain de Campolara est toujours là
et tentant vu du ciel, mais il est n’est pas posable sans casse,
ni solution de dépannage, car hors moisson, tout est clôturé.
Mieux vaut se poser dans un champ près de Muñopedro.
Bilan de la 1ere semaine
Pratiquant
la Castille depuis 1994, avec 3 ans d’interruption en 2006, 2007
et 2008, et des séjours majoritairement début juillet, on a, sur
une semaine, deux jours non volables, avec ou sans
piscine. Cette année tous les jours ont été volables, mais
deux seulement l’ont été avec cumulus, les autres en thermique
pur, avec du vent et un plafond inférieur à 2000 mètres, sauf
localement. On ne peut guère parler de bon cru. En 16 séjours en
Castille depuis 1994, c’est le plus petit kilometrage réalisé
sur la campagne, malgré un ratio jours volés / durée du séjour
égal à 1.
Le reste de la période de fonctionnement de Villacastin a eu son
lot de difficultés. Panne de voiture à Aylon lors du convoyage
aller du Twin, panne éléctronique non résolue sur le
treuil dès la deuxième semaine, nécessitant un convoyage en
urgence du remorqueur d’Oloron car un remorqueur seul peut
difficilement décoller rapidement 20 planeurs (surtout si une
partie d’entre eux retombe rapidement), difficultés
d’approvisionnement en carburant (au prix fort) sur place,
plombant l’économie du projet Villacastin2012, et pour couronner
le tout, panne véhicule (pas le même, un autre mais de la même
marque), à Ségovie, lors du convoyage retour du même Twin. A la
lecture de ce paragraphe, on se dit que la 1ere semaine était
plutôt réussie. Tout est relatif.
La Castille est belle