Voici quelques photos que j'ai pu prendre en vol dimanche
en ... ARCUS M, avec Robert Prat aux commandes.
Nous avons décollé à midi moins dix de St Gaudens, au moteur, et
sommes resté sous le plafond à 900m sol, jusqu'à l'entrée du val
d'aran, où là nous sommes montés vers 2800m avec cap sur
superbagnères ou nous avons coupé le moteur, avant de prendre de
l'altitude d'abord en pente, puis de passer côté espagnol, sous
le vent de l'aneto, ou un ressaut calme nous a progressivement
monté vers 5000m.
sommet
de l'Aneto, Face Nord
dans le ressaut au sud de l'Aneto
Vallée de Luchon
(Super-Bagnères au centre de l'image)
De là nous
sommes allé voir la Tendenera mais pas plus à l'ouest car le
vent tournait vraiment plein est à cet endroit et nous nous
sommes rattrapés dans le canyon d'ordesa à 3300m. En onde, ça
fait une sale impression, on s'y sent nettement plus bas qu'en
thermiques et surtout la descente a été très rapide.
Le
canyon d'Ordesa
Le
mont perdu, face Sud
La
brèche de Rolland, face Nord
et le cirque de Gavarnie
Le
Vignemale depuis la verticale de Gavarnie
De là nous
sommes repartis vers l'est, en croisant un planeur de la
Cerdagne, et sommes allés voir le Canigou, ou presque.
Le Canigou, sur fond de Méditérannée
C'était
la première fois que j'allais autant à l'est. Là encore le
vent nous jouait quelques vilains tours et nous nous sommes
rattrapés en pente sur la face nord de la station de ski de
la Molina, avec la même vue sur les pistes que le skieur qui
attend son tour au télésiège (le contact était sur ON pour
remettre le moteur).
Ensuite nous nous sommes glissés dans la vallée de la Seu De
Urgell et avons transité et sommes remontés tranquillement
vers 4000m dans des ressauts secondaires, avant de retrouver
le ressaut de départ à l'Aneto, de rentrer côté français au
dessus de la couche agglutinée sur le premièr relief et de
virer Castelnau Magnoac, pour arrondir la distance à 501 km.
Estany
de Mar (gelé) et Gento (en bas) dans la parc de St Maurici
Tourroc et la Barrousse
Le pic du midi de Bigorre, Nistos et la Barrousse en fin de
journée
Ce n'était pas de la super grosse onde,
mais c'était très technique et évidemment j'ai appris bien des
choses durant ce vol, surtout sur la partie est du relief (je
n'avais jamais dépassé le Carlit avant). Piloter cet Arcus a
également été un grand plaisir : montée au moteur avec du 3m,
prise en main, restitution des sensations, manoeuvrabilité, taux
de montée en varios faibles ... et il va sans dire que son
pilote sait s'y prendre avec.
A bientôt
Florian