Voici les tracés de deux vols, du 7 et du 8 avril 2007. On a intérêt à être équipé de batteries bien chargées si l’on veut traverser les zones de Pau et Tarbes de nos jours !





Je suis parti vers l’est direction St Gaudens, en patrouille avec Vivien qui a eu la gentillesse de m’attendre dans la traversée de Tarbes pour me faire bénéficer des indications de son transpondeur. Arrivé à Montréjeau, j’ai voulu aller vers Aire sur l’Adour, et en remontant vers le Gers, je me suis fait piéger ! la TMA de Lourdes démarre a 2500 pieds, et non à 4500 comme je le pensais. J’ai donc contacté Lourdes information en quasi sortie de zone, entre Miélan et Trie Sur Baïse. Maigre consolation : je ne suis pas le seul à m’être trompé. Au moment ou Robert m’a montré mon erreur, trois autres planeurs, dans le même secteur étaient dans le faux. Nous nous sommes alors annoncés à 4 en moins de 5 minutes sur la fréquence, le contrôleur était vraiment sympathique.

Je ne virerai pas Aire, les ascendances étant devenues thermiques purs. Il me faudra alors traverser la CTR de Pau, en annonçant les distances en miles nautiques et les altitude en pieds. Le contrôleur me fait slalomer pour éviter Lasclaverie qui est active, puis la ville de Pau. Une bonne pompe au dessus l’hippodrome m’aide à avancer vite au dessus de la zone industrielle de Lescar (j’ai vu ma maison !). Là je réussis à remonter et me mettre en plané final sur Oloron.
La fin du vol se fera en front de grain : avec tous les AF dehors et la roue dehors, +3 intégré ! obligé de passer derrière le front, en limite du rideau de pluie pour descendre, sans avoir besoin des AF à cet endroit là.  La finale se fera sous une averse, et je patienterai tranquillement une bonne demi-heure assis dans la cabine et comptant les gouttes, en attendant que les autres planeurs soient rentrés et que l’on puisse venir me chercher. Début du vol en rallye remorqueur, fin du vol en cheerokee remorqueur !



Les conditions devenues bonnes vers 16h m’ont permises d’aller vers Lannemezan, en traversant une nouvelle fois la zone de Tarbes. Au retour, le hauteur des ascendances  (entre 4500 et 6000 pieds) m’a obligé, en quittant la fréquence de Tarbes, à passer sur Pyrénées contrôle (126.52). Là, le contrôleur m’a gardé jusqu’à ce que je sois en vue d’Oloron : et oui, ils se souviennent d’un planeur en panne de batterie qui n’a pas pu clôturer le vol en rentrant sur Oloron (1) … Je pense que vous trouverez le récit de cette anecdote sur ce site d’ailleurs ! Parents poules, les contrôleurs ? Je ne sais pas. Mais très arrangeants, et très compréhensifs en tout cas.

J’allais oublier : ce vol s’est fini, lui aussi, sous un grain. Mais le rideau de pluie était mince, et verticale terrain, pas de pluie à signaler. Du coup … «  bravo écho a 30      secondes pour un passage en 07 » ! 

Viva la revolucion del vuelo sin motor !