3
novembre 2006
Profitant d’une invitation du contrôle
aérien, et
d’une après midi disponible, j’ai passé une heure
à la tour de contrôle de Pau. L’occasion de
discuter avec
les contrôleurs, de voir ce qu’ils voient, et comment ils
travaillent.
Trois équipes, une pour le sol, la deuxième pour
la tour
(le 124,15 que nous connaissons) la troisième pour
Pyrénées (126.52). Les échanges entre les
équipes sont faciles. Ils sont au même endroit.
Evidemment
les contrôleurs militent pour que nos planeurs soient tous
équipés de transpondeurs. A l’écran chaque
type de
vol apparaît depuis peu avec une couleur
différente. Les
vols hors zone sont blancs, Les pilatus largueurs de Lasclaverie
ont
droit au jaune, le Belouga était bleu etc… Un
planeur non équipé de transpondeur
n’apparaît pas,
et il faut avoir confiance dans la position données par
le
pilote et le gonio, qui s’affiche dès qu’il parle. Avec 4
avions
dans la zone, la charge de travail permet de gérer un
planeur.
Avec une dizaine d'aéronefs plus des hélicos du
5eme RHC,
l’affaire est moins facile. La judiciarisation de notre
société, qui veut trouver un responsable
dès qu’il
y a un accident ayant fait plusieurs fois porter le chapeau au
contrôleur en charge, les pousse à obtenir de leur
administration de tutelle des règles claires. D’où
la
création de protocoles avec les clubs situés
à
proximité des zones contrôlées. A terme, il
nous
faudra sans doute être tous équipés de
transpondeurs pour transiter au nord d’Oloron. Cela dit, le
réalisme doit pouvoir prévaloir : nos clubs n’ont
pas les
moyens d’équiper tous les planeurs, dont certains ne
traverseront peut-être qu’une fois l’an une ctr. D’autres
investissements sont plus porteur de sécurité au
quotidien, comme le FLARM (équivalent du TCAS des
commerciaux)
ou un oxygène fiable en onde. Mais sans transpondeur, le
transit
risque bien de devenir au bon vouloir du contrôleur,
dans
des couloirs défini. A nous de faire en sorte de ne pas
gêner un trafic commercial, en étant précis
sur nos
positions annoncées. Pour ma part, j’ai toujours eu
d’excellents
contacts radio tant avec Pau que Tarbes, mais peut-être au
prix
du respect de la phraséologie et d’une bonne
précision
dans les reports de position, (la connaissance des points
de
reports vfr des deux aéroports, vous savez les fameux
point echo
whisky, sierra et autre novembre unité) permettant une
réelle confiance mutuelle.
Vendredi, le Belouga était à l’entraînement.
Quelques images…
deux avions légers au
point
d'arret devant la tour
Remise des gaz du belouga à l'entraînement
Attero du bélouga