Quand vivien raconte
Après le vol,
faut pas oublier de débrancher la batterie
Mardi 6 septembre 2006.
Grosse chaleur et orages annoncés pour dans quelques
jours...
Me suis dit que c'était peut-être jouable. Pas en
plaine, non. en montagne. Meteo France dit qu'il y aura des
cumulus sur la chaîne. quelques uns.
A 13 heures suis au terrain. Avant de mobiliser Bernard, coup
d'oeil sur la montagne. Pas une nuelle. Déja sur la route
j'avais remarqué cette visibilité voilée
qui ne s'améliore pas sur les arrières plans,
signe que la masse d'air pourrie et chaude monte très
haut. J'ai hésité à faire demi-tour et
retour boulot, et puis finalement suis allé jusqu'au
terrain.
34° à l'ombre des arbres, Au soleil jevous dis pas.
Dans le hangar, une sirène gémit. enfin pas une
sirène, plutot un vario. C'est ça un vario
plat. J'ai pensé à un nouvel artifice pour chasser
les oiseaux, du genre installé par nos voisins de l'ACO,
qui nous cassait les oreilles au printemps, mais ne chassait pas
les volatiles chieurs. L'origine d'un son mono
fréquentiel n'est pas facile à localiser. Le son
semble venir de partout. Est-ce le libelle qui continue à
faire la gueule à Florian à sa manière?
non. il a volé dimanche. Sais pas pourquoi, j'ai
commencé à soupçonner l'astir. Bingo.
batterie branchée, c'est lui. Déconnecté
ça soulage. Un gage au coupable qui n'a pas
débranché la batterie pénalisant le
prochain utilisateur d'une batterie à plat.
Ce que je ne comprends pas c'est que si c'est le vario, pourquoi
il n'a pas gueulé dès le retour au hangar.
mystère. c'est peut-être une alarme low
batterie. Le son ne ressemble pas du tout à une
balise de détresse déclenchée dans les
parages.
Il faudra envisager la mise en place d'une check liste
post-vol....
Allez suis pas venu pour rien au terrain. Parceque vu la chaleur
et l'absence de cumulus, j'ai laissé tombé toute
vélléité de mise en piste en plein cagnard.
Retour au boulot.
Les 1er cumulus visibles via les webcam du pic et
accessibles depuis le nord sont apparus vesr 14h 30, vers 3000
mètres. Trop tard. j'étais au boulot.
A 17h30 ça y avait un cunimbe vers le luchonais et des
cumulus vers la frontière. pas trop de regret d'avoir
abandonné l'idée de débaucher Bernard. le
cumulus le plus proche d'Oloron à 15h30 était sur
la collarada....
La vie est belle.