Quand Vivien raconte....
Conditions superbes pour le vol local,
ne veulent pas dire facile pour voyager
21 avril 2004
Passage à niveau (bis).
Vous vous souvenez de la théorie du passage à niveau. Les
1er passent et font un vol superbe, et celui qui est à seulement
à un remorqué derrière reste lamentablement
planté en écoutant les performances des copains. Ce
mercredi, le planté, ce fut moi. Ooh pas vraiment planté,
mais frustré. En fait, c’est après une montée
facile sous un jouflu dont on ne savait dire s’il était rotor ou
début de confluence que cela s’est gâté. Pour le
janus c’était un beau rotor avec laminaire devant, mais avec la
dérive, lorsque je suis arrivé aux bases, il n’y avait
hélas plus de laminaire devant. Alors j’ai plongé vers la
montagne, et ce fût une belle gamelle, avec raccrochage au bout
des Issarbes et la quête sans succès d’un laminaire
virtuel, sous des cumulus fuyants. Arrêt à Larrau, retour
aux Issarbes. Le local d’Oloron où une confluence (tiens, tiens,
c’était donc ça) se matérialise sur des
kilomètres n’étant même plus assuré, c’est
la bataille dans la lessiveuse pour remonter. Pendant ce temps, le
Janus a tourné au km 60 à l’ouest.
Rââââ. En d’autres temps j’aurais rempli au
moins un sac plastique pour moins que ça, mais la rage (le
stress de la vache possible ?) aidant, tout va bien. J’ai fini
par remonter, et rejoindre les planeurs restés en local, avec un
plafond de 2800m entre Aspe et Ossau.
Mais là aussi, il fallait être bien accroché. Et
pas moyen une fois aux bases de monter devant les cumulus. De guerre
lasse j’ai fini par abandonner la montagne après un petit tout
vers le Jaout, pour au calme sur la plaine retrouver le Janus, qui
avait tourné à Piau Engaly, puis à l’Orhy. De ce
vol vous n’aurez aucune image montagnarde, je n’en ai pas fait, allez
savoir pourquoi (enfin, moi, je sais pourquoi, p… quelle branlée
!). Par contre en voici une de la confluence. Un beau congestus en
passe de devenir cunimbe, avec la ville de Pau en dessous. Une heure
plus tard, sur le coteau de Buros, mes tulipes étaient
hachées menu comme cher à pâté par un orage
de grêle. Belle journée.