Flip flop de part et d’autre de la haute chaîne.
Vendredi 18 avril 2003. .
C’est pas toujours meilleur en faces Sud qu'au Nord de la haute chaîne.
C’est pas toujours meilleur en faces Sud qu'au Nord de la haute chaîne.
Après
un jeudi calamiteux (conditions fumantes sur la chaîne, mais 308
active et remorqueur en révision,
râââââ!), le vendredi s’annonçait
plus nébuleux, mais jouable. J’aime bien ces remorqués
où après avoir demandé un cap vers la montagne, et
envisagé un largué vers le 2eme ou 3eme chaînon, on
aperçoit des nuelles en formation un peu partout et finalement
on dit bye bye au remorqueur dès l’entrée de la
vallée d’Aspe, à 1200 QNH. La plaine et la montagne
bénéficiaient de (presque) la même masse d’air,
c’est rare.
1800 en entrée de vallée, 2100 à l’Ourdinse, 2800 avant le Somport, et 2600 au sud de la Collarada. C’est terriblement jouflu avec des masses noires coté Espagne. Il ne faudra pas traîner. Heureusement le vent est faible et les nuages semblent presque immobiles, se formant et détruisant sur place. Ça monte bien, mais à chaque fois on prend la flotte (ou plutôt la neige, car ça crépite, mais ne mouille pas) en sortie.
Au canyon d’Ordesa, ou d’habitude le plafond est plus bas, c’est l’inverse. Les base de l’alignement sur la lèvre sud encore ensoleillée sont à 3200m, mais plus à l’est cela semble étalé. Suis pas assez téméraire pour aller voir Cotiella et le Turbon, d’autant que derrière ça ne s’arrange pas vraiment et il faudra bien rentrer. Photo au parking des gorges d’Anisclo, et retour plein pot aux barbules vers Ordesa.
La Tendenera ( image ) ne donne plus rien il faudrait se décaler au nord, c’est donc en finesse que j’arrive sur la Partacua, peu engageante en face sud (le soleil à disparu). Au nord, et ça non plus c’est peu habituel, il y a un cumulus. Je n’aime pas bricoler sous le vent (même faible) et en contrebas des crêtes de cette forteresse. Si ça ne marche pas, l’échappatoire vers le sud est soit la vallée de Canfranc, soit la brèche entre Partacua et Collorada (entre Somola Alta et Pena Retona, pour ceux qui connaissent). Mais attention à l’alti, parce que dans le couloir, ça dégueule bien.
Bin oui. Ça n’a pas
marché, alors punition dans le couloir. Les masse noires
coté sud permettent un gain suffisant pour aller chercher
l’alignement entre Somport et Anie. Heureusement, car le sud du
Visaurin est déjà sous la pluie. Les faces sud ne sont
pas toujours meilleures que chez nous au nord.
Photo à l’Anie et une branche vers l’est comme on les aime: le jeu consiste à spiraler sous le 1er cumulus qui se déclenche au nord de la haute chaîne. Sa base est vers 2800m. Mais devant lui, une pompe plus sèche permet d’atteindre 3200 mètres, voire 3500 au pont d’Espagne. Dommage que le système s’arrête avant le Néouvielle. Chaque pompe est accompagnée de pluie. Les bords d'attaque commencent à être rouge-sahara. Clotûre du circuit à l’ouest d’Arette, alors que la pluie est maintenant sur les crêtes entre Aspe et Ossau. Elle n’arrivera au terrain qu’une fois les portes des hangars fermées.
La vie est belle
1800 en entrée de vallée, 2100 à l’Ourdinse, 2800 avant le Somport, et 2600 au sud de la Collarada. C’est terriblement jouflu avec des masses noires coté Espagne. Il ne faudra pas traîner. Heureusement le vent est faible et les nuages semblent presque immobiles, se formant et détruisant sur place. Ça monte bien, mais à chaque fois on prend la flotte (ou plutôt la neige, car ça crépite, mais ne mouille pas) en sortie.
Au canyon d’Ordesa, ou d’habitude le plafond est plus bas, c’est l’inverse. Les base de l’alignement sur la lèvre sud encore ensoleillée sont à 3200m, mais plus à l’est cela semble étalé. Suis pas assez téméraire pour aller voir Cotiella et le Turbon, d’autant que derrière ça ne s’arrange pas vraiment et il faudra bien rentrer. Photo au parking des gorges d’Anisclo, et retour plein pot aux barbules vers Ordesa.
La Tendenera ( image ) ne donne plus rien il faudrait se décaler au nord, c’est donc en finesse que j’arrive sur la Partacua, peu engageante en face sud (le soleil à disparu). Au nord, et ça non plus c’est peu habituel, il y a un cumulus. Je n’aime pas bricoler sous le vent (même faible) et en contrebas des crêtes de cette forteresse. Si ça ne marche pas, l’échappatoire vers le sud est soit la vallée de Canfranc, soit la brèche entre Partacua et Collorada (entre Somola Alta et Pena Retona, pour ceux qui connaissent). Mais attention à l’alti, parce que dans le couloir, ça dégueule bien.
Photo à l’Anie et une branche vers l’est comme on les aime: le jeu consiste à spiraler sous le 1er cumulus qui se déclenche au nord de la haute chaîne. Sa base est vers 2800m. Mais devant lui, une pompe plus sèche permet d’atteindre 3200 mètres, voire 3500 au pont d’Espagne. Dommage que le système s’arrête avant le Néouvielle. Chaque pompe est accompagnée de pluie. Les bords d'attaque commencent à être rouge-sahara. Clotûre du circuit à l’ouest d’Arette, alors que la pluie est maintenant sur les crêtes entre Aspe et Ossau. Elle n’arrivera au terrain qu’une fois les portes des hangars fermées.
La vie est belle
