Quand Vivien nous raconte... Onde Pyrénées 020202 (02 février 02) C'était samedi 2 février. C'est pas souvent que l'on arrive à décoller tôt d'Oloron. Enfin, tôt, c'est beaucoup dire. Midi. Remorqué en milieu de vallée d'Aspe, largué sur le Layens, à une distance raisonnable des crètes. Par vent vraiment de sud, c'est ce qui est le plus confortable. Il faut absolument éviter le sillage des sommets, et par vent de sud-ouest l'Anie est en plein au vent de cet itinéraire. En l'absence de matérialisation, la navigation en onde repose sur l'expérience, et l'aide du GPS. L'expérience, c'est de la mémoire. Les ressauts sont toujours au même endroit pour une direction et une force de vent données. Le Blanchard illustré dit tout là dessus. Le GPS, c'est pour retrouver certains ressauts là où la géographie est moins tourmentée, vers St Jean Pied de Port (image "Pyrénées de profil"), par exemple. Un petit coup de "store" à l'aller, et on le retrouve au retour, voire au second et troisième passages quelques heures plus tard. Pile poil au moment où le gps sonne l'alerte, le vario grimpe. A part ça, on retiendra que le ressaut Aneto Luchon est toujours aussi géant (+ 3m/s avec 200 km/heure indiqué au plafond de la LTA), qu'un équipement oxy qui fonctionne bien c'est le pied, mais pas compatible avec une fringale de petits gâteaux. Tu enlèves le masque pour grignoter et hop, l'alarme te préviens que bouffer ou respirer, il faut choisir. On retiendra aussi, que les retours tard, quand il y a de la fumée, nécessitent une bonne rigueur de nav (image "retour"). Le GPS, là encore, est très utile. Je n'ai eu visuel sur le terrain qu'au kilomètre 6. On retiendra enfin qu'en fin de journée, il vaut mieux éviter de s'aventurer trop loin du terrain si l'on veut rentrer. Mais bon, la vie est belle. 3 planeurs d'Oloron ont fait près de 600 bornes chacun dans la journée. |