Quand Vivien nous raconte... Ossau - Ayous (27 septembre 2001) Hier, ça cumulifiait un chouia et loin, mais bon. Vu Daniel avant qu'il ne décolle. "Ne largue pas avant le second relief, et peut-être même plus loin". Le Lak était au Layens, Daniel a largué au Roumendares. Erreur. Faut toujours écouter les "locaux". Parti en numero 3, j'ai croisé le Marianne qui rentrait la queue basse. Largué au layens, au niveau de la crête côté sud. Plafond 2300. Avancé un peu à l'ouest, plafond, 2500. Puis cap au sud, les Orgues, dans la brêche entre Soumcouihl et les Orgues, +4 violent sur les calcaires ---> 2700m. C'est atypique. Cet endroit là, par sud-ouest peut être terriblement dégueulant. Ensuite j'ai cheminé entre Anie et les pics rouges en suivant la frontière et en cherchant de rares nuelles. J'ai retrouvé le Lak au lac (ouafouaf) d'Arlet. 3000m de plafond. J'ai cédé à la tentation de plonger côté espagnol, tourné face sud du Visaurin et du pic d'Aspe. Et c'est là qu'une petite lumière
s'est allumée dans ma tête: Il était 16:00, j'ai décidé de repasser côté français. Et de faire quelques images de l'Ossau. Arrivé à Artouste, les cumulus du Visaurin avaient disparu sous les cirrus. Et plus à l'est la destruction se voyait aussi. Ouf. Faut pas forcer le destin en fin de saison. Un retour vers l'ouest, pour le plaisir, m'a confirmé aux Issarbes que le vent de sud se renforçait, avec lenticulaire loin à l'ouest. Bilan même pas 150km. Mais, et c'est là que c'est à noter - je dis ça pour les circuiteurs débutants - je ne suis pratiquement pas sorti du local finesse 25 d'Oloron. La vie est belle. a+ |