Quand Vivien nous raconte... Arnegui - Larrau (16 mai 2001) Largué à peine à 1600 vers Lourdios-Ichere, après 2 pompes violentes, je suis monté dans un 5m turbulent (y a des moments où tu te demandes si c'est toi qui pilotes) et j'étais à 2000 avant que le remorqueur ne soit posé. Ensuite en moins de 35 mn 4000 metres, puis en avançant 5000. C'est là qu'on apprécie l'oxy! Virage à Arnegui. Au delà il y avait un véritable mur. Vers l'est c'était + délicat apres l'Anie. Les alignements y étaient, mais très humide en bas sans lenticulaire au-dessus. J'ai arrêté à Pierrefite à cause des cumulus. Base à 3000m, sommets à 4700m ! Si tu loupes un ressaut, c'est l'évacuation par en bas, soupapes sorties ! C'est ce que j'ai dû faire dans la dégueulante pour raccrocher en pente du monstre côté vent. A l'ouest en fin de journée c'était couvert, mais j'ai pu virer Larrau sous les bases à 2500 m, après avoir sorti les soupapes (again) pour éviter l'IFR. Avec une composante ouest le retour fut plus que confortable (sous 8/8 de Cu depuis les Issarbes), mis à part une dernière branlée vers Arette. 250km tournés dans un silence quasi total: 122.5, personne. 130.82, un peu plus vivant avec JACA, où ils ont aussi profité de l'onde mais moins haut, avec une densité de cumulus assez forte rendant difficiles les transitions d'un ressaut à l'autre. A 21 heures il pleuvait. On ne va pas pleurer.
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