Quand Florian raconte....

Et ça continue! en solo


samedi 9 août 2003

 
Les conditions sont toujours aussi bonnes et exceptionnelles. Lâché campagne depuis peu, ayant effectué quelques beaux vols en monoplace et surtout cuisiné à point par Pierre dans le Janus tout au long de la semaine (cf. récits 6 et 8 août) je compte bien faire quelque chose aujourd’hui avec « mon » ET.
 
Sur le fréquence 122.65, les planeurs de St Gaudens annoncent « il y a le feu en l’air aujourd’hui ! ». Je ne sais pas si c’est vrai, en tout cas il y a le feu à Argeles-Gazost et il faudra éviter l’écran de fumée, et ne pas voler trop bas pour ne pas gêner les canadairs dans leur tâche.
 
Tout est très similaire à la veille : il y a 3 200 m de plafond, des cumulus tout le long de la chaîne auxquels il faut faire attention, car ils peuvent tourner à l’orage. Le remorqueur m’emmène au bois d’Aran où je fais le premier plafond, et transite bien sagement jusqu'à Gourette.
 
Est-ce que je suis assez haut pour passer vers le Balaïtous ? 27 à Gourette, non, je refais donc 32 à l’aubisque. Après tout est vraiment simple. Pierre et Michel sont dans le Janus loin devant moi, accompagné de Benoît dans son oiseau de proie d’ASW20. Ils sont à Lannemezan et veulent aller jusqu'à St-Gaudens. Je me fixe pour but Lannemezan, en passant par le Nord et en abandonnant le relief.
 
De cumulus à cumulus, l’objectif est atteint, et se pose maintenant le problème du retour : il y a de plus en plus d’étalements et la couleur grise du ciel le long des montagnes ne me dit rien qui vaille : c’est pourtant là que les amis du club transiteront et rentreront facilement. De mon côté en choisissant l’option plaine, je dois traverser des grandes dégueulantes avant de retrouver en vallée de Ferrière une pompe qui me permettra de reprendre un plan de finesse 20. A ce moment du vol nous travaillons sur 126.52, fréquence de Pyrénées Contrôle : il y a les canadairs, indicatif « pélican » qui font des allers et venues jusqu'à Nogaro pour écoper et larguer leur eau sur Argeles-Gazost.
 
En retournant vers le haut Béarn, un nouveau plafond à 3 200 m’autorise à aller visiter la sierra de Abodi et revenir, avec bien entendu de multiples descentes et remontées sur le parcours, sans inquiétude. Benoît ira tourner un point en orbite ! et il est dommage de ne pas l’avoir enregistré au saut du planeur dire : «C’est meilleur qu’à Campo».
 
Le lendemain, nous rééditerons, avec le Libelle en l’air qui reprend du service, le Janus et un Pégase. Bien évidemment, la double commande était assurée, et plusieurs personnes en SF et Twin ont pu profiter de ces belles journées.
 
 
A Oloron, au CEVVHB , monsieur et madame Menvussa sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils Gérard... « Gérard Menvussa ».



 
retour