mercredi
6 août 2003
Nous mettons le Janus en piste avec
Pierre, et Gérard (de Paris) accapare le Pégase ET. Il
fait excessivement chaud, et nous sommes en plein milieu de la phase de
canicule qui nous laissera un souvenir humide de sueur sous les
verrières en dessous de 1500 m. Car il faut bien le dire, elles
auront été rares ces journées estivales où
nous aurons été en dessous de 1500 m !
Au mois de juillet, nous avions pu
profiter de l’Astir XE et du Pégase ET pendant le sacro-saint
pèlerinage à Campolara. Mais l’absence de remorques nous
dissuada de circuiter, en cas de vache inopinée, malgré
des temps parfois excellents et des cheminements pouvant mener loin.
Les remorques de retour, on peut
donc s’y jeter.
Je saute dans le Janus, et Pierre
demande au remorqueur (cet inoubliable DR) de nous tirer sur la face
sud en bas du Montagnon, où nous nous larguons à 1600.
Accrochage à ras des cailloux, ça monte et ça n’en
finit plus de monter dans un + 4 jusqu'à... devinez combien !
4200m. Au mois d’août et
à Oloron !
Les cheminements sont comme
inscrits dans le ciel, et les consignes de l’instructeur en place
arrière sont simples « si c’est moins que +4, on spirale
pas. Monte en ligne droite le reste du temps. +3 ; c’est nul on s’en va
».
Nous transitons rapidement jusqu’au
Mont Perdu, mais certains cumulus deviennent joufflus, et se
transforment en cumulonimbus. On décide de rentrer, au slalomant
entre les orages, mais avec une bonne distance de
sécurité tout de même entre les féroces
nuages. Visuel sur les rideaux de flotte, les éclairs :
spectacle son et lumière aux premières loges. A la radio,
on entend les planeurs de Campolara qui sont eux aussi à 4200m
et ont l’air de bien s’amuser.
La prudence nous fait redescendre
tranquillement en plaine au nord du terrain, et à la verticale
de Aqua-Béarn, nous nous tournons face au sud : un orage sur le
Montagnon, un autre vers le Rey, le Pic du Ger et le Pibeste, un autre
vers la Pierre-Saint-Martin... Les enclumes montent très haut
dans le ciel
Pas de photos ;
désolé ! Si le Père Noël m’amène un
numérique...